The Indian Fighter
1954
André De Toth
Avec : Kirk Douglas
Kirk Douglas, amis des Indiens, aimerait bien se baigner dans la rivière avec une belle indienne toute nue. Pendant ce temps, d’autres blancs sans scrupules cherchent à prendre l’or qui se trouve sur le territoire des sioux et mettent la paix en danger.
C’est un thème classique dans la période de l’âge d’or du western : les indiens et les blancs auraient pu s’entendre, malheureusement à cause de la cupidité de quelques aventuriers blancs sans scrupules, la paix ne dure jamais longtemps. Nous avons donc Kirk Douglas qui fait tout ce qu’il peut pour parlementer, expliquer, traiter, négocier. D’un coté, les sioux, intransigeants, justes mais cruels, seulement désireux de vivre sur leurs terres telles qu’elles sont, sans luxe, sans or, mais avec des bisons. De l’autre coté, le fort et son commandement, désireux de faire régner la paix le plus longtemps possible. Entre les deux, le ressentiment anti-indien très fort des habitants du fort et les actes stupides des chercheurs d’or. Et pourtant de tout ça, Kirk Douglas se fout un peu, le but, le seul but c’est cette rivière du titre français. On y voit au début la belle indienne s’y baigner (Elsa Martinelli, pas vraiment très crédible en indienne, mais suffisamment crédible en objet de désir), puis Kirk Douglas et l’indienne y batifoler un peu violemment (il faut dire que Kirk Douglas a une manière assez virile de parler aux femmes), puis au final, ils s’y baignent tendrement. Tout va bien donc (et pourtant elle doit être sacrément froide), cette rivière symbolise l’attachement à la nature et au Far West sauvage que le réalisateur André De Toth se complait à filmer longuement. La rivière de nos amours est sinon un bon petit western classique sur fond de guerre indienne, avec son attaque de fort en règle et son ambiance légèrement pro-indienne beaucoup plus fréquente à l’époque qu’on ne le pense généralement, ses magnifiques paysages le plus souvent occultés par le sourire omniprésent de Kirk Douglas. « Classique, trop classique » aurait pu écrire le service critique de Télé-Z, et cela aurait été tout aussi vrai que pour Ville sans loi. Pour ceux que le classicisme n’effraie pas, un western correct en pleine nature, auquel il manque un zeste passion et de rythme pour être une découverte enthousiasmante. Réservé aux fans, donc, ainsi qu’aux fans de baignade dans les rivières de montagne avec des indiennes nues…
Où le voir: pour ma part il s'agit d'un vieil enregistrement sur VHS, mais il existe un DVD zone 2, qui malheureusement semble-t-il a des problèmes de son. Plus d'infos et de photos d'exploitation du film sur le forum de western movies
La photo est fort belle en tout cas. Etonnamment non "vieillotte".
RépondreSupprimerOu est-ce que tu as trouvé cette photographie sublime ?!!
RépondreSupprimerElsaaaaa...
Il suffit que tu suives le lien "Western movies" que j'ai mis en bas, Vincent!
RépondreSupprimerJ'ai suivi le lien, Tepepa, je n'avais pas les yeux en face des trous, trop troublé par son... regard fascinant.
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