samedi 18 octobre 2008

Règlements de comptes



The Big Heat
1953
Fritz Lang

Avec : Glenn Ford, Gloria Grahame, Carolyn Jones, Lee Marvin

En attendant que le western nous reprenne comme la grippe, continuons donc dans le polar, mais américain cette fois, avec ses caïds, ses flics incorruptibles et ses femmes fatales. Dans celui-ci, on retrouve Glenn Ford et Lee Marvin, deux habitués du western, tous les deux absolument impeccables. Certains thèmes universels du western, qui sont des thèmes universels du cinoche américain se retrouvent là : le sens de la justice, la vengeance, la famille. D’autres sont plus spécifiquement des poncifs du polar : le flic seul contre sa hiérarchie et qui jette son insigne, le long imperméable gris, le bouge au vil barman… On est surpris du sort réservé aux femmes dans ce film : l’une est torturée et étranglée, une autre meurt dans une voiture piégée, une troisième se fait défigurer au café bouillant, une quatrième se fait descendre par la troisième. C’est peut-être la vraie signification de femme fatale ? Et Glenn Ford dans tout ça, obstiné et déterminé, sûr de son droit. Un genre passé de mode mais qu'on aime voir et revoir. C’est pas parce que ça a 60 ans et que c’est en noir et blanc que ça ne vaut pas la peine d’être vu !

3 commentaires:

  1. Bien ce petit détour chez les longs imperméables gris en attendant ton retour aux vestes ternes !

    RépondreSupprimer
  2. Dans les films noirs des années 40-50,les femmes sont des instruments de perdition ,les héros doivent résistés à ces viles tentatrices ,bien sur ce n'est pas la même choses pour les mamans ,les soeurs et les légitimes ,elles se sont des femmes bien !.Faut pas être surpris ,faut être macho ,Tepepa !.

    RépondreSupprimer
  3. D'accord, mais là quand même, elles morflent...

    RépondreSupprimer