Django sfida Sartana
Pasquale Squitierri
1970
Avec : Luciano Stella, Giorgio Ardisson
Un générique qui fleure bon le sépia, des cadrages tarabiscotés, des regards à déterrer les morts, des airs à l’harmonica à réveiller les mêmes morts, des coups de feu qui résonnent au plus profond des tympans, le vent qui souffle, des bagarres qui ne sont pas chiquées, une histoire de vengeance mâtinée d’enquête policière.
Pasquale Squitierri
1970
Avec : Luciano Stella, Giorgio Ardisson
Un générique qui fleure bon le sépia, des cadrages tarabiscotés, des regards à déterrer les morts, des airs à l’harmonica à réveiller les mêmes morts, des coups de feu qui résonnent au plus profond des tympans, le vent qui souffle, des bagarres qui ne sont pas chiquées, une histoire de vengeance mâtinée d’enquête policière.
Des stock shots qui proviennent d’un autre film, un jeu d’acteur faiblard, des carrières minables en guise de décor, des figurants qui se comptent sur les doigts d’une main, une réalisation sans relief, des poncifs à faire bailler les morts, des ratages à faire marrer les mêmes morts.
Vous l’avez compris rien qu’en voyant le titre, vous l’auriez compris rien qu’en lisant cette petite liste, on est de plein pied dans le western spaghetti sans âme, sans relief, sans talent, mais qui se laisse quand même regarder, avec, de ci de là, quelques haussements de sourcils quand une scène sort du lot. Et puis les morts pullulent, et puis les méchants trépassent, et puis au final on a passé un bon moment lors de cette petite incursion de routine dans cet univers codifié et prévisible (presque) de A à Z. Parmi les petits « moments » à retenir : le frère de Django traîné dans les escaliers, la baston Django vs Sartana, l’arrivée de Django sous la pluie avec son frère pendu dans la ville, Django pendu par les poings, qui se fait effleurer par les balles, le méchant et ses bois de cerfs, et puis Sartana a la voix française de Dirty Harry.
C’est suffisant.
Tu as oublié de nous parler de la jaquette de ce DVD Evidis avec cette phrase mémorable : "Un duel épique s'engage entre les deux rénégats, qu'interrompt un muet qui révèle (NDLR : mais où vont-ils chercher tout ça ?!) que Singler est le vrai coupable".
RépondreSupprimerBon, c'est vrai qu'il y a un péone muet qui manie bien la machette ou le couteau, je ne sais plus. Mais surtout... Il y a Sartana qui, d'une balle de son six coups, fait tomber un trophée (des cornes de cerf) sur les épaules du bad boy (Singler). S'ensuit une scène digne d'un chemin de croix avec Sartana qui doit tirer treize ou quartoze coups sans jamais recharger son flingue. Hilarante, cette quasi-scène finale vaut à elle seule la bonté de voir ce navet.
Si je n'ai pas parlé de la jaquette Evidis, c'est qu'il y a une bonne raison, qui commence par Div et qui finit par X. Mais chhhht...
RépondreSupprimerEn même temps j'ai acheté tous les autres, y compris Les Ravageurs de l'Ouest, alors bon hein, si jamais il y a procès, je soumettrai cette daube lors de l'audience et je serai acquitté illico!
Les ravageurs de l'ouest... A côté, Des dollars plein la gueule, c'est un chef d'oeuvre !
RépondreSupprimerC'est un peu court et expéditif... Je suis déçu !
RépondreSupprimerFlingo
Ca alors ! Flingobis is back in town. Peu disert, aussi.
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