High plains drifter
1972
Clint Eastwood
Avec: Clint Eastwood
Alors que je venais de découvrir les Clint Eastwood de Sergio Leone, mon papa m’avait dit : « je me souviens d’un western de Clint Eastwood où il force les habitants à repeindre leur ville en rouge », waouuh, que j’ai fait, ça doit être un super western, et je fus alors déçu en le découvrant, tant Eastwood avait poussé loin le nihilisme du scénario, le caractère abject de son personnage (le viol…), la cruauté alla spaghetti (la scène au fouet, étiré sur une longueur insupportable), le pétard mouillé de la défense style Sept Mercenaires, le final au fond assez décevant pour qui rêve d’une confrontation Leonienne. Bref, Eastwood semblait s’être beaucoup amusé à me décevoir, et aujourd’hui, je lui en suis très reconnaissant, parce que c’est sur ce genre de déception que l’on se forge une personnalité, plus que sur le connard qui vous fait bouffer de la neige en cour de récré.
Capture: cinequartier
PS : j’entame ici une petite série d’avis courts et lapidaires sur des films vus il y a quelques temps. Il se peut que ces textes se voient remplacés un jour ou l’autre à l’occasion d’une revision, surtout pour les plus emblématiques d’entre eux.
Justement ! C'est grâce à cette ville qu'il fait repeindre en rouge qu'on se rappelle tous ce film quand on l'a vu... au moins une fois.
RépondreSupprimerEn tout ca, ce n'est pas grâce aux dialogues ! As-tu compté le nombre de mot que grommelle mâchoires serrées ?
Quand je regarde un film, je m'amuse pas à compter le nombre de mots grommellés par Clintou, ni le nombre de froncements de sourcils :)
RépondreSupprimerDans mon souvenir, y'a pas grand chose à compter dans L'Homme des hautes plaines.
RépondreSupprimer"droll" en vérif de mots : c'est amusant.
non mais il faut le regarder en vo, le dernier dialogue change toute la donne sur le personnage qu'incarne Clint, je n'ose en parler de peur de spoiler mais c'est ce qui donne au film son aspect quasi fantastique !!!
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