John Ford
The man who shot Liberty Valance
1962
Avec: John Wayne, James Stewart, Lee Marvin
Un western que j’affectionne, parce que outre le thème de la légende qui remplace la réalité, le film parle de la fine ligne qui existe entre la lâcheté et l'anti-violence, non pas que le personnage de James Stewart soit un lâche, mais son comportement peut être interprété comme tel. La phrase pivot est celle de John Wayne: "C'était mon steak Valance", c'est à partir de là que se joue le film. C'est ce genre de phrase qui dit quel genre d'homme vous êtes. Si vous la dites, la confrontation est inévitable, vous risquez votre peau, mais vous gardez la face. Si vous ne la dites pas et que vous ramassez le steak, vous êtes, disons prudent, voire un lâche, mais vous restez vivant.
The man who shot Liberty Valance
1962
Avec: John Wayne, James Stewart, Lee Marvin
Un western que j’affectionne, parce que outre le thème de la légende qui remplace la réalité, le film parle de la fine ligne qui existe entre la lâcheté et l'anti-violence, non pas que le personnage de James Stewart soit un lâche, mais son comportement peut être interprété comme tel. La phrase pivot est celle de John Wayne: "C'était mon steak Valance", c'est à partir de là que se joue le film. C'est ce genre de phrase qui dit quel genre d'homme vous êtes. Si vous la dites, la confrontation est inévitable, vous risquez votre peau, mais vous gardez la face. Si vous ne la dites pas et que vous ramassez le steak, vous êtes, disons prudent, voire un lâche, mais vous restez vivant.
Depuis le jour où j'ai vu ce film, je me demande comme tout le monde si je suis John Wayne ou James Stewart, parce qu’heureusement nous avons en Occident la chance de vivre dans une société où l’on peut mourir de sa belle mort sans avoir jamais eu la moindre occasion de choisir entre la bravoure et la lâcheté. Quelle ligne de conduite adopter dans ce genre de situation, où est la limite, à partir de quand faut il répondre à la provocation et à l'insulte, à partir de quand faut il dire stop, quand vaut-il mieux laisser courir? C'est une question essentielle que le film a le mérite de poser de façon magistrale. Pour le reste, j'adore le personnage de James Stewart, et j'adore la force désabusée de John Wayne, et j'adore le jeu de Lee Marvin! Mais ce film ne fait pas vraiment partie de mes Ford préférés, peut-être à cause de l’atmosphère trop urbaine, peut-être à cause du noir et blanc, mais quoi qu’il en soit, il démontre que John Wayne est un très grand acteur, aux facettes beaucoup plus multiples que l’on pourrait penser.
Affiche: western movies
Ah ! le steak. Le jour ou John Wayne est mort (ce qui ne me rajeunit pas), ils ont passé le fameux extrait au journal télévisé. Il m'a fallut des années avant de voir le film en entier. je lui voue donc un culte tout particulier. Ce n'est pas mon Ford favori, mais c'est peut être un de s es plus puissants. On peut expliquer tellement de choses avec sa sortie sur la légende a imprimer.
RépondreSupprimerLe film a parfois des allures grossières, Wayne et Marvin envoient tout valser dans les décors et en même temps, il se dégage une réflexion subtile sur le pouvoir, le temps, la marche des choses...
Je suis étonné que tu n'ai pas mentionné la présence discrète de Lee Van C.
Liberty Valence, dans la Drôme ou en Espagne ?
RépondreSupprimer(Oups, elle est mesquine celle-là. A effacer dès que les erreurs sont corrigées)
Ouaip ! D'ailleurs, je n'ai pas osé, d'autant plus qu'il y a la très belle affiche (à effacer aussi après etc...)
RépondreSupprimerNe pas parler de Strother Martin en nabot lyncheur qui se fait jeter du saloon par Wayne et du génial Edmond O’Brien en journaliste alcoolo (deux éminentes figures peckinpahniennes de surcroît !), c’est passer totalement à côté du film ! Qui trop embrasse mal étreint !
RépondreSupprimerEt oublier les éminentes figures fordiennes que son Andy Devine et John Qualen, ça relève de la cour martiale avec tournée générale de whisky irlandais de contrebande !
RépondreSupprimerJ'attends avec impatience que quelqu'un fasse une remarque sur Strode...
Et oublier l'importance d'acteurs noirs dans le western, YES YOU CAN !
RépondreSupprimerTu sais pas lire l'anonyme ? On vient juste d'évoquer Woody Strode !!!
RépondreSupprimerOups, ça doit être à force de faire la blague moi-même :) http://forum.westernmovies.fr/viewtopic.php?f=31&t=9185#p85540
RépondreSupprimerSinon, possible qu'en dix lignes je sois passé à coté du film, d'ailleurs j'ai oublié de parler de Victor Mature qui est vraiment mauvais ici... :)
L'homme qui tua Liberty Valance c'est aussi : en cas de conflit, serais-je un résistant ou un collabo ?...
RépondreSupprimerPas faux ça Sartana, pas faux du tout!
RépondreSupprimerCa peut être aussi, sans chercher plus loin : plutôt Stewart-Mann ou Wayne-Ford ?
RépondreSupprimerJe sais pas, car Ford est justement celui qui a exploité le plus le coté "Stewart" de Wayne, donc pas si simple...
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