Edmund Cobb, la timidité triste.
1925
Ernst Laemmle
Avec: Edmund Cobb
Edmund Cobb joue le gars valeureux mais un peu timide (Bashful, ça veut dire "timide") qui va avoir sa revanche au moment de prouver son courage face à des voleurs de bijoux. Voilà qui ajoute un peu d'épices à l'habituelle trame "Héros - Gang de méchants - Girlie", d'autant que le physique un peu fade de Cobb sert ici relativement bien son personnage de cowboy gauche qui chute quand on danse la valse. Ce héros est présenté comme un lecteur de dime novels, qui épice sa vie de fantasmes héroïques, illustrés ici par un rêve où il poursuit des bandits et les dégomme tous un par un avant de se battre avec le chef sur le toit d'une diligence. La scène sera finalement quasiment reproduite en réel à la fin du film, sauf que le héros cette fois bien réveillé n'a pas de révolver, et qu'il poursuit une automobile au lieu d'une diligence.
Et mine de rien, ce petit film nous présente pas moins qu'une confrontation entre l'Ouest imaginaire des romans (et par sa représentation filmique archétypale, l'ouest imaginaire du western) et l'Ouest réel ou supposé tel des années vingt, où les fils électriques pullulent dans la campagne, le méchant conduit une traction, habillé d'une veste à larges rayures. Et cette opposition est doublement intéressante quand tant de films de série B, à la même époque et jusqu'aux années 40, ne s'embarrassent pas à créer une ligne temporelle reconnaissable, mélangeant cowboys et automobiles dans le plus joyeux foutoir. Au final, les deux mondes se rejoignent puisque le héros gagne et get the girl dans la plus pure tradition de la série B. Mais Ernst Laemmle semble néanmoins avoir eu le désir de faire des films un peu plus imaginatifs que la moyenne (The Man Tamer en est un autre exemple) et ma foi on se contentera de ça.
Et mine de rien, ce petit film nous présente pas moins qu'une confrontation entre l'Ouest imaginaire des romans (et par sa représentation filmique archétypale, l'ouest imaginaire du western) et l'Ouest réel ou supposé tel des années vingt, où les fils électriques pullulent dans la campagne, le méchant conduit une traction, habillé d'une veste à larges rayures. Et cette opposition est doublement intéressante quand tant de films de série B, à la même époque et jusqu'aux années 40, ne s'embarrassent pas à créer une ligne temporelle reconnaissable, mélangeant cowboys et automobiles dans le plus joyeux foutoir. Au final, les deux mondes se rejoignent puisque le héros gagne et get the girl dans la plus pure tradition de la série B. Mais Ernst Laemmle semble néanmoins avoir eu le désir de faire des films un peu plus imaginatifs que la moyenne (The Man Tamer en est un autre exemple) et ma foi on se contentera de ça.
Finalement t'es pas fait pour parler vieux westerns ricains, t'as pas le kimochi pour ça. Ton truc à toi, c'est les vieilleries spagh', t'as d'ailleurs un public pour ça. Pas vrai les mecs que Tep' on l'aime bien quand il cause spaghettis ? :)
RépondreSupprimerAh ben merde, si même toi tu me laches :)
RépondreSupprimerNon, non, j'avais bien aimé toute la série sur William S. Hart, mais là c'est vrai je décroche un peu... En plus pour moi Ed Cobb, c'est le mec qui maquait les Standells ! lol
RépondreSupprimerJ'ai d'autres Hart dans ma musette ;-)
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