Felix Goes West – Eats are West
1924 –1925
Otto Messmer
Félix le chat, première star du dessin animé, part à l’ouest dans ces deux courts métrages qui partagent la même trame scénaristique, mais qui sont très différents dans leur traitement humoristique. Dans Felix Goes West, le chat le plus célèbre de l’ère du muet est confronté à un ours, puis aux indiens qui le renvoient dans l’Est. Felix croise alors une enseigne de magasin de cigares en forme d’indien (célèbre aux Etats-Unis) et prend peur. Dans Eats are West, Félix est confronté aux cow-boys du Pony Express, puis aux indiens qui le renvoient également d’où il vient. Le gag final avec l’enseigne à cigares est quasiment identique.
Ce qui distingue ces deux œuvres pourtant distantes l’une de l’autre d’à peine plus d’un an, c’est la teneur des gags, bon enfants et prévisibles dans Felix Goes West, poétiques et surréalistes dans Eats are West. Dans ce dernier, Félix utilise les points d’exclamation et d’interrogations qui sortent de sa tête à bon escient, il fait naître un cheval de nulle part, une affiche se met à vivre : les gags préfigurent Tex Avery. Dans les deux films, les fusillades vont bon train, les flèches des indiens pleuvent, mais Otto Messmer ne semble pas avoir voulu spécialement rendre hommage au western, tant les références semblent pauvres. Ceci est un peu étonnant, puisque un an plus tôt, dans Felix in Hollywood, il avait montré sa bonne connaissance du milieu, on y rencontre en effet Charles Chaplin, Ben Turpin, Cecil B. DeMille, Douglas Fairbank et … William S. Hart.
Où les voir : http://www.archive.org/
PS : ne pas manquer également Felix Doubles for Darwin, où, cherchant à prouver que l’homme descend du singe, Félix est pris à partie par des singes offensés à l’idée que l’homme puisse être de leur famille.
1924 –1925
Otto Messmer
Félix le chat, première star du dessin animé, part à l’ouest dans ces deux courts métrages qui partagent la même trame scénaristique, mais qui sont très différents dans leur traitement humoristique. Dans Felix Goes West, le chat le plus célèbre de l’ère du muet est confronté à un ours, puis aux indiens qui le renvoient dans l’Est. Felix croise alors une enseigne de magasin de cigares en forme d’indien (célèbre aux Etats-Unis) et prend peur. Dans Eats are West, Félix est confronté aux cow-boys du Pony Express, puis aux indiens qui le renvoient également d’où il vient. Le gag final avec l’enseigne à cigares est quasiment identique.
Ce qui distingue ces deux œuvres pourtant distantes l’une de l’autre d’à peine plus d’un an, c’est la teneur des gags, bon enfants et prévisibles dans Felix Goes West, poétiques et surréalistes dans Eats are West. Dans ce dernier, Félix utilise les points d’exclamation et d’interrogations qui sortent de sa tête à bon escient, il fait naître un cheval de nulle part, une affiche se met à vivre : les gags préfigurent Tex Avery. Dans les deux films, les fusillades vont bon train, les flèches des indiens pleuvent, mais Otto Messmer ne semble pas avoir voulu spécialement rendre hommage au western, tant les références semblent pauvres. Ceci est un peu étonnant, puisque un an plus tôt, dans Felix in Hollywood, il avait montré sa bonne connaissance du milieu, on y rencontre en effet Charles Chaplin, Ben Turpin, Cecil B. DeMille, Douglas Fairbank et … William S. Hart.
Où les voir : http://www.archive.org/
PS : ne pas manquer également Felix Doubles for Darwin, où, cherchant à prouver que l’homme descend du singe, Félix est pris à partie par des singes offensés à l’idée que l’homme puisse être de leur famille.
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