The Pony Express
1925
James Cruze
Avec : Ricardo Cortez, George Bancroft
En 1923, James Cruze avait réalisé The Covered Wagon, considéré comme étant le premier grand western épique de l’Histoire, doté d’un gros budget, de milliers de figurants et reprenant une page héroïque de l’histoire de l’Ouest. Le film fut un énorme succès (que je n’ai pas encore pu voir car il ne semble exister qu’en VHS), James Cruze tenta donc de réitérer deux ans plus tard, avec The Pony Express.
Avec un titre pareil, on s’attend naturellement à voir un film centré sur le Pony Express, les dangers et les exploits qui lui sont rattachés, la bravoure et la détermination patriotique de ses cavaliers, un peu à l’image du Cheval de fer de John Ford sorti un an plus tôt. Que nenni, Cruze réalise un film à histoires secondaires multiples, imbriquées les unes dans les autres, avec pour fil conducteur le Pony Express. Le héros, joué par Jack Weston, doté d’un fort charisme, d’un sens très sûr du tir aux revolvers, agit secrètement pour déjouer les plans des anti-unionistes qui œuvrent pour la perfide sécession. Il y a bien sûr une idylle avec une girl (Molly Jones) et une petite construction d’église symbole de civilisation en marche à Julesburg. On est également tout surpris de retrouver parmi les intrigues secondaires le début de la fameuse série Deadwood : une famille d’émigrants massacrés par de faux indiens pour le compte du maître de la ville. Une petite fille survit, son témoignage risque alors de mettre en danger le Swearengen local joué par George Bancroft (Le marshall dans La Chevauchée Fantastique).
Mais le Pony Express lui-même, on le verra peu. Les longues galopades avec des hommes sautant d’un cheval à un autre et sautant par dessus les ravins, on n’en verra pas. Cruze gardait un sens du réalisme assez aigu, et c’est bien le contexte politique du Pony Express qui semble l’avoir intéressé ici plutôt que l’aventure humaine. Extrêmement bien filmé, The Pony Express n’ennuie pas une seconde, même s’il échoue à atteindre le grandiose du Cheval de fer de Ford.
Où le voir : DVD Grapevine Video, avec en bonus, un court de Lupino Lane, pas vraiment intéressant, à part le tout dernier gag, qui s’il n’est pas vraiment drôle, est assez impressionnant.
1925
James Cruze
Avec : Ricardo Cortez, George Bancroft
En 1923, James Cruze avait réalisé The Covered Wagon, considéré comme étant le premier grand western épique de l’Histoire, doté d’un gros budget, de milliers de figurants et reprenant une page héroïque de l’histoire de l’Ouest. Le film fut un énorme succès (que je n’ai pas encore pu voir car il ne semble exister qu’en VHS), James Cruze tenta donc de réitérer deux ans plus tard, avec The Pony Express.
Avec un titre pareil, on s’attend naturellement à voir un film centré sur le Pony Express, les dangers et les exploits qui lui sont rattachés, la bravoure et la détermination patriotique de ses cavaliers, un peu à l’image du Cheval de fer de John Ford sorti un an plus tôt. Que nenni, Cruze réalise un film à histoires secondaires multiples, imbriquées les unes dans les autres, avec pour fil conducteur le Pony Express. Le héros, joué par Jack Weston, doté d’un fort charisme, d’un sens très sûr du tir aux revolvers, agit secrètement pour déjouer les plans des anti-unionistes qui œuvrent pour la perfide sécession. Il y a bien sûr une idylle avec une girl (Molly Jones) et une petite construction d’église symbole de civilisation en marche à Julesburg. On est également tout surpris de retrouver parmi les intrigues secondaires le début de la fameuse série Deadwood : une famille d’émigrants massacrés par de faux indiens pour le compte du maître de la ville. Une petite fille survit, son témoignage risque alors de mettre en danger le Swearengen local joué par George Bancroft (Le marshall dans La Chevauchée Fantastique).
Mais le Pony Express lui-même, on le verra peu. Les longues galopades avec des hommes sautant d’un cheval à un autre et sautant par dessus les ravins, on n’en verra pas. Cruze gardait un sens du réalisme assez aigu, et c’est bien le contexte politique du Pony Express qui semble l’avoir intéressé ici plutôt que l’aventure humaine. Extrêmement bien filmé, The Pony Express n’ennuie pas une seconde, même s’il échoue à atteindre le grandiose du Cheval de fer de Ford.
Où le voir : DVD Grapevine Video, avec en bonus, un court de Lupino Lane, pas vraiment intéressant, à part le tout dernier gag, qui s’il n’est pas vraiment drôle, est assez impressionnant.
Comme dirait le gnôme vert, "non, il y en a un autre..."
RépondreSupprimerComme dirait Sartana : "je lis aussi le blog de Tepepa".
RépondreSupprimerJ'en suis à trois lecteurs.
RépondreSupprimerJe rajoute Mariaque et peut-être Breccio les (rares) fois où je parle de spagh.
Merci beaucoup en tout cas à ces cinq fidèles lecteurs :-)
Courage, Tepepa ! Je continue de te lire, même si je commente moins.
RépondreSupprimerTu me fais parfois penser au Vieux Marin de Coleridge, qui ploie sous le fardeau de son albatros.
Gueulard, le volatile.
Breccio
Au fait fiston, quand est-ce qu'on se le fait "El Magnifico" ? :)
RépondreSupprimerTu peux rajouter un lecteur, Tepepa. J'ai ton blog parmi mes favoris et je le consulte plusieurs fois par semaine.
RépondreSupprimerJe lis surtout les spagh mais tout m'intéresse y compris les muets et les hors sujets.
Bonne continuation...pour mon plus grand plaisir.
Le rocher de Sisyphe, c'est bien aussi.
RépondreSupprimerEn tout cas, c'est lourd.
B.