1954
Robert Aldrich
Avec : Burt Lancaster, Gary Cooper, Denise Darcel, Cesar Romero, Sarita Montiel, Jack Elam, Charles Bronson, Ernest Borgnine
La luxuriance iconographique du forum Western Movies me gave un peu en général, tant elle ralentit la lecture, le temps que toutes les images se chargent. Cependant, cela donne une richesse incontestable au forum. Présentement, il y a danger en la matière, la plupart des images risquent de disparaître car ImageShack qui héberge la plupart des images des membres vient de limiter leur nombre à 500 par compte.
Un petit hommage par le biais du classique Vera Cruz que je viens de revoir. Si les images disparaissent en avril, vous saurez pourquoi.
Gary Cooper, pourtant plus très jeune, parvient malgré tout à s'amouracher plus ou moins d'une jeune latino (Sarita Montiel). C'est bien arrivé pour de vrai à Michael Douglas!
Viva la revolucion! Le chef des révolutionnaires avec son poncho sur le coté. Les deux aventuriers occidentaux bien sapés. Le méchant type marquis français avec son chapeau ridicule et le mexicano caricatural avec sa guitare en arrière plan. On peut lire partout que Vera Cruz est précurseur du western spaghetti. Bon, c'est pas non plus flagrant sur tous les plans hein...
Le sourire de Burt Lancaster. Impossible de trouver une caricature de l'acteur qui ne joue pas là-dessus. Et pourtant, on a beau vouloir minimiser l'éclat de cette dentition, il est indéniable qu'elle joue beaucoup dans la séduction du personnage.
Mais il n'y a pas que les dents. Il y a la prestance, la ligne, la souplesse féline, la vestimentation, l'attitude. Dans ce film, Gary Cooper n'est que Gary Cooper. Burt Lancaster lui vole la vedette et rayonne durant tout le film!
Denise Darcel, pourtant pas si canon que ça. On se demande au final pourquoi elle fait tant d'effet à tout le monde dans le film. Ah oui, mais non, en fait tout le monde fait semblant et n'est intéressé que par l'or. Précurseur du western italien qu'on vous dit!
Précurseur, morbleu!
Précurseur, il va falloir le dire combien de fois! A moins que cette dernière image ne soit mentionnée un peu partout que pour rabaisser le talent de Sergio Leone? N'a-t-il vraiment rien inventé l'italien?
Mais gardons un œil sur les autres seconds rôles: ici Jack Elam.
Et là, c'est kidon?
C'est Borgnine : tu l'as mis en tag et t'en parles pas dans le texte.
RépondreSupprimerUn oeil sur [...] Jack Elam : pouf, pouf, pouf.
Et sait-on si, pour faire ressortir davantage la dentition de Lancaster, Aldrich lui a demandé de ne pas se laver la gueule bronzée pendant trois mois ?
Y avait plusieurs fautes dans celui d'avant et je ne pouvais pas éditer.
RépondreSupprimerJ'adore ce western, qui est effectivement précurseur du western italien avec une poignée d'autres films comme Les sept mercenaires, par exemple.
Cooper a beau être âgé pour le rôle, ça passe bien, et Brute L'encastré lui fait face avec brio.
J'avais eu la chance de le voir au cinéma à l'époque où je ne possédais chez moi qu'une VHS 4:3. Quelle claque ! C'est une totale réussite, qui doit sans doute figurer en bonne position dans mon top 10 western. Encore faudrait-il que j'en ai un. Mais c'est l'idée.
Jack Elam qui danse à la veillée comme une couleuvre innervée, grand moment !
RépondreSupprimerHa ! Ha ! "Brute l’Encastré" ! On sent le mec qui a bien lu San Antonio !
Joe Kidon ? Il jouait déjà là-dedans ?
RépondreSupprimerTiens, toi qui aime les belles mitrailleuses, j'en ai vu une étonnante dans "Fort Invincible" de Gordon Douglas, réédité il y a peu chez Arthus. Il y a un côté massacre de l'armée mexicaine (mais avec des indiens) que tu devrais apprécier :)
Fort invincible, OK j'essaierai de m'en souvenir Vincent. En terme de mitraillage, je préfère voir une armée type dictatoriale se faire dézinguer, plutôt que des indiens, mais bon ça devrait le faire quand même :-)
RépondreSupprimer