Pale Rider
Pale Rider
1985
Clint Eastwood
Avec: Clint Eastwood, Richard Kiel, John Russel
La scène qui m’a le plus marqué dans Pale Rider, donc, c’est la mort du chien, forcément, à 10 ans, un meurtre aussi gratuit, ça fait mal. Par contre, avoir 10 ans en 1985, c’est la belle vie, on découvre Sergio Leone, et celui-ci n’est pas mort. Et Clint Eastwood ? Et bien il continue à faire des westerns tout pareil qu’avant, avec sa barbe, des bastons au bâton, des histoires de glace sur les roubignolles, des longs manteaux et des parties de cache cache dans les rues désertes. Mais revoir ce film vingt ans plus tard fait mal aussi. Tout semble désespérément puéril, convenu, la partie de cache cache est ultra-prévisible (tiens, un abreuvoir, où Clint est-il donc caché ?) et le numéro amoureux de la mère et sa fille envers le high plain drifter est absolument insupportable de crétinerie niaiseuse. La pire réalisation westernienne de Clint Eastwood, (mais pas le pire de l’acteur) qui reste malgré tout un bon divertissement. A voir si vous avez encore dix ans, ce qui est votre droit le plus strict …
La scène qui m’a le plus marqué dans Pale Rider, donc, c’est la mort du chien, forcément, à 10 ans, un meurtre aussi gratuit, ça fait mal. Par contre, avoir 10 ans en 1985, c’est la belle vie, on découvre Sergio Leone, et celui-ci n’est pas mort. Et Clint Eastwood ? Et bien il continue à faire des westerns tout pareil qu’avant, avec sa barbe, des bastons au bâton, des histoires de glace sur les roubignolles, des longs manteaux et des parties de cache cache dans les rues désertes. Mais revoir ce film vingt ans plus tard fait mal aussi. Tout semble désespérément puéril, convenu, la partie de cache cache est ultra-prévisible (tiens, un abreuvoir, où Clint est-il donc caché ?) et le numéro amoureux de la mère et sa fille envers le high plain drifter est absolument insupportable de crétinerie niaiseuse. La pire réalisation westernienne de Clint Eastwood, (mais pas le pire de l’acteur) qui reste malgré tout un bon divertissement. A voir si vous avez encore dix ans, ce qui est votre droit le plus strict …
Capture: U.S. Marshal Cahill sur Western Movies
Bien vu encore ("bien vu", en gros ça veut dire "pareil que moi"). J'ai l'impression qu'on pardonne tout à Clint Eastwood réalisateur avec une indulgence qui me semble un peu louche. Et à l'époque où est sorti Pale Rider, je devais être un peu plus vieux mais déjà j'avais trouvé ça... bof !
RépondreSupprimerEt au risque de paraître sacrilège, je ne comprends pas non plus le délire sur Impitoyable, "dernier grand western classique" (ah bon ?)
Mais bon, on peut tout pardonner à celui qui fit Honky Tonk Man et Bird.
Moi, c'est plutôt tout le délire que l'on fait sur Honky Tonk Man et Bird que je ne comprends pas :-)
RépondreSupprimerAh, "Bird" est pas mal, quand Charlie Parker raconte comment il s’est fait traiter de négro par le vieux George "Gabby" Hayes !
RépondreSupprimerJ'ai vu Bird beaucoup trop jeune, je me souviens d'un film classe, mais du genre à t'encrouter dans le fauteuil tellement c'est chiant, et je connaissais évidemment pas Georges Gabby Hayes à l'époque. Je ne l'ai jamais revu depuis.
RépondreSupprimer"Bird" et "Honky Tonk Man" sont en fait des films sur le mystère de la création artistique, un sujet qui ne pouvait qu'intriguer et fasciner Eastwood lui-même très artiste (pianiste, etc.) Ils présentent chacun un musicien de génie dans la tourmente. Très fort.
RépondreSupprimer