Le Jour Du Jugement
Il giorno del Giudizio
1971
Mario Gariazzo
Avec: Ty Hardin
Sergio Leone a inventé le western italien, Sergio Corbucci lui a donné son âme, Sergio Sollima sa conscience. D'autres ont expérimenté, inventé, osé. D'autres ont seulement suivi, se sont contentés de refaire avec moins de moyens ce qu'ils avaient vu ailleurs. Mario Gariazzo est de ceux-là. Le jour du jugement a certes cette originalité du héros qui passe son temps à se déguiser, mais tout le reste n'est qu'une ressucée de scènes et d'idées déjà vues ailleurs. En premier lieu le gimmick du jouet mécanique qui rythme les duels et qui n'est qu'un malhabile plagiat des duels à la montre de Et pour quelques dollars de plus. En deuxième lieu l'homme qui coupe la corde du pendu à la carabine - mais pas forcément pour son bien - rappel direct du Bon la Brute et le Truand.
Pour autant, ce type de film a toute sa place dans la petite histoire du western spaghetti. Le rappel incessant de thèmes similaires traités dans tous les sens forge une mémoire collective, une mythologie propre, et ces petits films mal foutus y contribuent. Malgré tout cela n'empêche pas l'ennui. Les seconds rôles connus des aficionados pullulent, mais les moyens sont maigres. Le rythme est trop lent, les coups de poing résonnent comme des tambours et la sueur qui perle sur le front de Rick Boyd, c'est très clairement de la flotte. Les airs d'Ennio Morricone, comme d'habitude, sont suffisants pour donner de l'amplitude émotionnelle au film et chose assez rare dans le western spaghetti, on trouve quelques plans de seins nus. Mais ça ne suffira pas à vous faire aimer le film si vous n'êtes pas portés sur le genre. Ça vous satisfera tout juste dans le cas contraire.
Capture: Rex Lee sur Western-Maniacs
1971
Mario Gariazzo
Avec: Ty Hardin
Sergio Leone a inventé le western italien, Sergio Corbucci lui a donné son âme, Sergio Sollima sa conscience. D'autres ont expérimenté, inventé, osé. D'autres ont seulement suivi, se sont contentés de refaire avec moins de moyens ce qu'ils avaient vu ailleurs. Mario Gariazzo est de ceux-là. Le jour du jugement a certes cette originalité du héros qui passe son temps à se déguiser, mais tout le reste n'est qu'une ressucée de scènes et d'idées déjà vues ailleurs. En premier lieu le gimmick du jouet mécanique qui rythme les duels et qui n'est qu'un malhabile plagiat des duels à la montre de Et pour quelques dollars de plus. En deuxième lieu l'homme qui coupe la corde du pendu à la carabine - mais pas forcément pour son bien - rappel direct du Bon la Brute et le Truand.
Pour autant, ce type de film a toute sa place dans la petite histoire du western spaghetti. Le rappel incessant de thèmes similaires traités dans tous les sens forge une mémoire collective, une mythologie propre, et ces petits films mal foutus y contribuent. Malgré tout cela n'empêche pas l'ennui. Les seconds rôles connus des aficionados pullulent, mais les moyens sont maigres. Le rythme est trop lent, les coups de poing résonnent comme des tambours et la sueur qui perle sur le front de Rick Boyd, c'est très clairement de la flotte. Les airs d'Ennio Morricone, comme d'habitude, sont suffisants pour donner de l'amplitude émotionnelle au film et chose assez rare dans le western spaghetti, on trouve quelques plans de seins nus. Mais ça ne suffira pas à vous faire aimer le film si vous n'êtes pas portés sur le genre. Ça vous satisfera tout juste dans le cas contraire.
Capture: Rex Lee sur Western-Maniacs