mardi 30 octobre 2007
lundi 22 octobre 2007
L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford
Publié par Tepepa à 10:14 6 commentaires
Libellés : Andrew Dominik, Années 2000, Brad Pitt, Casey Affleck, western américain
vendredi 19 octobre 2007
T'as le bonjour de Trinita
Cet article est un mix de la notule sur ce film dans mon dossier Western spaghetti de Dvdrama et d'une de mes interventions sur le forum western movies
Little Rita nel west
Ferdinando Baldi
Quand on voit le DVD (Avec Evidis, tout est permis), et le titre, on s’attend au pire. Rita del West (Rita Pavone), jeune femme qui tire juste et frappe fort est complice avec un chef indien (Gordon Mitchell) qui se trimballe avec un club de golf. Ils cherchent à amasser le plus d’or possible pour le détruire, car l’or avilit l’homme. Sur sa route, Rita devra se mesurer à Ringo sous son poncho et à Django, qui tire toujours son cercueil avec ses mains bousillées. Puis elle trouvera l’amour en la personne de Trinita, bien que ce film soit antérieur à la série des Trinita.
Difficile de ne pas au moins sourire devant cette caricature en règle de tous les poncifs du western Italien : le shérif cherche vainement à empêcher Ringo d’aller abattre un ancien complice, puis découragé il lance « c’est bon c’est bon, je vais chercher les cercueils ! », Django réclame une mort « à l’américaine » et la scène des pieds de Et pour quelques dollars de plus est parodiée. En outre, le film présent sur le DVD Evidis n’a plus grand-chose à voir avec le film d’origine, sorti en 1967. D’une part, il est raccourci de 24 minutes, 24 minutes de chansons de Rita Pavone, qui était très connue à l’époque. D’autres part, un certain nombre de gags verbaux ont été rajoutés au cours du doublage français pour sa sortie en France dans les années 70. Car ce petit film à petit budget avec l’inconnu Terence Hill n’est jamais sorti en 1967 en France. 1970, après l’explosion de la farce On l'appelle Trinita, les exploitants partent à la recherche de tout film antérieur joué par Terence Hill et inexploité en France, afin de le retitrer « Trinita » et de s’en mettre plein les fouilles. Et dans le cas de ce Little Rita nel west, ils sont allés plus loin que le remaniement du titre : ils ont rajouté des lignes de dialogues (quand les personnages sont hors champ ou filmés de loin) par rapport à la version d’origine. Résultat, on entend une allusion à Cap Canaveral avant l’explosion des grottes, les personnages lancent des citations du genre « Confucius disait toujours : rends moi mon or ducon » ou encore « Trotsky disait toujours : quand faut y aller, faut y aller… ». Bref, du travail d’amoureux de l’œuvre originale par des acharnés du respect dû aux auteurs.
Et pourtant, si vous n’êtes pas un fan hardcore qui veut la version française et la version italienne, je pense que c’est bien la version française qu’il faut chercher à voir. En effet - et bien que je n'ai pas vu la version italienne - j'affirme sans risque qu'on peut très bien se passer des chansons de la miss Pavone pour peu que l'on ait peu d'intérêt pour la chanteuse.
On se retrouve alors avec un film court, déstructuré et remixé. T'as le bonjour de Trinita devient une oeuvre à part, cohérente et parfaitement dissociable de Little Rita nel West. Les dialogues anachroniques en font une oeuvre post-moderne où l'exploitant du film prend soin d'améliorer et de refaçonner un matériau fade pré-Trinitesque en farce post-Trinitesque de meilleure tenue, avec pourtant un budget post-prod minimaliste, tout en mettant en avant la dérision même du projet (voir la blague sur le budget riquiqui du film).
De nos jours où la télévision passe son temps à faussement se moquer d'elle même (voir les farces auto-ringardisées que sont les nouveaux Intervilles ou l'Eurovision), on pourrait ne pas y prêter attention. Mais là, la sortie de ce film dans les années 70 en France, plusieurs années après la sortie italienne, mais quelques années avant les films des ZAZ est tout à fait intéressante en soit. Et le redécouvrir, brut de chez brut en DVD dans les années 2000, sans aucun recul apparent de la part d'Evidis sur l'oeuvre bâtarde présentée (voir le résumé totalement sérieux sur la jaquette joliment ocre) - comme si Evidis n'avait même pas compris que le film, même en 1967 était déjà une parodie - donne un piquant supplémentaire au film.
Et on se prendrait même au jeu en déclarant qu'il est possible que le résumé "sérieux" d'Evidis fonctionne en fait comme une blague, un faux air de "on vous a bien eu hein?" pour ajouter une dimension de relecture parodique supplémentaire (Evidis parodiant les résumés affligeants des westerns de série B italiens) à un film dont l'objet initial finit par se perdre au fil de ses multiples ajouts de surcouches de dérision.
En bref, un film bien mauvais et parfaitement dispensable, mais si vous tenez à le voir et que vous parlez français, il est indispensable de le voir en VF, dans sa version Evidis avec la jaquette dans les mains!
Publié par Tepepa à 10:18 3 commentaires
Libellés : Années 1960, Ferdinando Baldi, Gordon Mitchell, Terence Hill et Bud Spencer, western européen
lundi 15 octobre 2007
Les quatre desperados
Publié par Tepepa à 14:02 4 commentaires
Libellés : Années 1960, Ernest Borgnine, George Hilton, western européen
samedi 13 octobre 2007
Tempête à Washington
Publié par Tepepa à 11:48 0 commentaires
Libellés : Années 1960, En marge du western, Henry Fonda, Otto Preminger
lundi 8 octobre 2007
[HW] - Jason Bourne
Attention spoilers...
Les deux premiers Jason Bourne, finalement, étaient de formidables films d’action parce qu’ils relevaient du fantasme.
Dans le deuxième film, La mort dans la peau, fini le fantasme du monsieur tout le monde indestructible, puisque on sait désormais que Jason Bourne est un tueur méthodique, calculateur, opportuniste, sur-entraîné et sur-intelligent. Paul Greengrass va alors combler ce manque par un deuxième fantasme : celui de la toute puissance technologique et de l’omnipotence intellectuelle. Bourne maîtrise tout, entre partout, perce tout et déjoue tout le monde. Son amnésie, qui devrait à chaque fois le jeter dans la gueule du loup devient au contraire son principal avantage, ses adversaires ne sachant jamais quel va être son prochain lieu de déplacement (alors que justement, connaissant son handicap, ils devraient pouvoir deviner facilement ce qu’il va faire, mais bon…). Avec un simple téléphone portable, Bourne remonte la piste vers ses adversaires tout en ouvrant une voiture. Les caméras sont ses alliées, et plus les lieux sont enchevêtrés et complexes, plus il maîtrise (la poursuite à pied qui se finit dans le métro). C’est le fantasme de rêve pour tous ceux qui n’osent pas passer une porte sans se demander si c’est privé ou interdit au public, pour tous ceux qui ne trouvent jamais ce qu’ils cherchent sur Internet : allez voir La mort dans la peau, vous maîtrisez la complexité technologique de ce monde. Bien sûr, le réalisme du premier volet en prend pour son grade, bien que les combats et les poursuites gardent un minimum de vraisemblance.
Coté scénario, finie la romance, on se concentre sur l’action pure. Malheureusement, le cœur de l’intrigue a peu d’importance. Le pourquoi du comment Jason Bourne est à nouveau menacé, et la question de savoir qui est le traître à
Dans le troisième, on allait donc voir ce qu’on allait voir, la fin du cycle, la résolution du mystère (heu… quel mystère au fait ?). Jason Bourne is back home. Il commence plutôt bien ce troisième volet, puisque plutôt que d’inventer une troisième raison bancale pour justifier le retour aux affaires de Jason Bournes, La vengeance dans la peau reprend à peu près là ou
Les fameuses révélations sur son passé auraient pu être le nœud de l’histoire, elles auraient pu recentrer l’attention sur un personnage largement déshumanisé au cours des trois films, mais il n’en est rien. La révélation que Jason Bourne avait lui-même choisi sa carrière de tueur ne font finalement ni chaud ni froid au spectateur, tant les tourments intérieurs du personnage sont ignorés au cours du film. La révélation de la relation passée avec Nicky aurait pu, elle, donner une dimension autre au film, un aspect tragique et désespéré, Bourne réalisant que son passé ne lui reviendrait jamais et qu’il n’aurait jamais une vie normale. Mais les scénaristes préfèrent se débarrasser de Nicky, alors que sa présence donnait du piment au film. Dommage. Vraiment dommage. La vengeance dans la peau reste un très bon divertissement, mais la série s’essouffle. Si un deuxième cycle devait être tourné, il faudrait freiner la surenchère, recentrer l’intrigue sur l’humain, ne pas mettre à nouveau un complot qui englobe tout (en fait Blackfriar englobait Treadstone, et puis quoi ensuite, un complot par le chef de
Publié par Tepepa à 09:49 4 commentaires
Libellés : Carrément Hors Western
samedi 6 octobre 2007
Le salaire de la violence
Publié par Tepepa à 15:11 3 commentaires
Libellés : Années 1950, Van Heflin, western américain