Adios Gringo
Adios Gringo
Giorgio Stegani
1965
Avec : Giuliano Gemma
Giuliano Gemma est dans les ennuis jusqu’au cou, comme dans Wanted, et comme dans Le Dollar Troué. Heureusement il est bon et rapide, comme dans Wanted, et comme dans Le Dollar Troué.
Giuliano Gemma n’est pas à proprement parler un très grand acteur. Il a une belle gueule d’ange et un sourire éclatant mais son jeu d’acteur n’a rien d’époustouflant malgré son immense notoriété et ses fans à travers le monde. Mais Gemma est également un athlète capable entre autre de sauter sur un cheval sans utiliser les étriers et de se remettre debout d’un coup de reins sans utiliser ses bras. Vous me direz que ça ne fait pas de lui un bon acteur, mais pour avoir essayé de faire le même truc sur ma pelouse cette après-midi, je peux vous assurer que ça demande un entraînement ad-hoc. Essayez un peu pour voir, faites des étirements préalables, échauffez vos muscles, allongez-vous sur une surface plutôt molle, lancez vos jambes en arrière et essayez de vous relever d’un coup sec. Après deux ou trois échecs, vous serez forcés de l’admettre : Giuliano Gemma est un grand acteur ! Dans Adios Gringo, il nous fait ça en plus les mains liées. Ça force l’admiration.
Vous êtes en train de vous dire que je n’ai pas grand-chose à raconter sur ce petit western pour enfants, et vous avez raison. Il est très similaire à Wanted et au Dollar Troué, mêmes intrigues à base de quiproquos, de héros pris au piège d’une machination, même suspense sans réel enjeu tant il est clair que le héros en ressortira vainqueur et blanchi. L’intrigue est bien menée, la mise en scène fluide, l’interprétation sans faille. On retombe en enfance et on se prend au jeu de la candeur de l’ensemble. C’est tout simple, si vous avez adoré Wanted et le Dollar troué, vous aimerez aussi Adios Gringo. Et en plus il y a comme toujours Nello Pazzafini, et une belle fusillade finale dans les rochers, alors…
Où le voir : acheter le DVD Studio Canal. VF only, pas de bonus, image non restaurée mais correcte et au format. Tout comme Seven 7 qui ne présente plus de version italienne, Studio Canal fait beaucoup moins bien que sur Le Grand Silence. Evidis avec sa politique de DVD à bas prix a malheureusement tiré la qualité vers le bas. Les éditeurs se contentent désormais de graver les masters sur un disque, de nous prévenir qu’on risque 300 000 euros d’amende si on télécharge, et basta, circulez, y’a rien d’autre à voir !
Giorgio Stegani
1965
Avec : Giuliano Gemma
Giuliano Gemma est dans les ennuis jusqu’au cou, comme dans Wanted, et comme dans Le Dollar Troué. Heureusement il est bon et rapide, comme dans Wanted, et comme dans Le Dollar Troué.
Giuliano Gemma n’est pas à proprement parler un très grand acteur. Il a une belle gueule d’ange et un sourire éclatant mais son jeu d’acteur n’a rien d’époustouflant malgré son immense notoriété et ses fans à travers le monde. Mais Gemma est également un athlète capable entre autre de sauter sur un cheval sans utiliser les étriers et de se remettre debout d’un coup de reins sans utiliser ses bras. Vous me direz que ça ne fait pas de lui un bon acteur, mais pour avoir essayé de faire le même truc sur ma pelouse cette après-midi, je peux vous assurer que ça demande un entraînement ad-hoc. Essayez un peu pour voir, faites des étirements préalables, échauffez vos muscles, allongez-vous sur une surface plutôt molle, lancez vos jambes en arrière et essayez de vous relever d’un coup sec. Après deux ou trois échecs, vous serez forcés de l’admettre : Giuliano Gemma est un grand acteur ! Dans Adios Gringo, il nous fait ça en plus les mains liées. Ça force l’admiration.
Vous êtes en train de vous dire que je n’ai pas grand-chose à raconter sur ce petit western pour enfants, et vous avez raison. Il est très similaire à Wanted et au Dollar Troué, mêmes intrigues à base de quiproquos, de héros pris au piège d’une machination, même suspense sans réel enjeu tant il est clair que le héros en ressortira vainqueur et blanchi. L’intrigue est bien menée, la mise en scène fluide, l’interprétation sans faille. On retombe en enfance et on se prend au jeu de la candeur de l’ensemble. C’est tout simple, si vous avez adoré Wanted et le Dollar troué, vous aimerez aussi Adios Gringo. Et en plus il y a comme toujours Nello Pazzafini, et une belle fusillade finale dans les rochers, alors…
Où le voir : acheter le DVD Studio Canal. VF only, pas de bonus, image non restaurée mais correcte et au format. Tout comme Seven 7 qui ne présente plus de version italienne, Studio Canal fait beaucoup moins bien que sur Le Grand Silence. Evidis avec sa politique de DVD à bas prix a malheureusement tiré la qualité vers le bas. Les éditeurs se contentent désormais de graver les masters sur un disque, de nous prévenir qu’on risque 300 000 euros d’amende si on télécharge, et basta, circulez, y’a rien d’autre à voir !
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